A 10h, nous quittons Uxelles par un chemin de campagne.
A hauteur d'un petit pont, Oscar, que nous avons laissé libre, disparaît. Un quart d'heure de recherche sera nécessaire avant de le retrouver : il avait remonté le cours du ruisseau et revenait en courant dans les prés !
Le sentier descend ensuite en forêt. Murmure de la
Sirène sur les dalles de pierre…
Le GRP traverse le ruisseau sur une passerelle,
au-dessus des chaudières ou marmites de géant creusées au fil des siècles. La Sirène s’enfonce dans des
gorges, le sentier la longe un moment. Mais on se perd rapidement dans les
taillis et les broussailles. Le GRP est ici complètement abandonné :
aucun entretien n’y a été effectué depuis longtemps. Plusieurs allers et
retours sont nécessaires pour retrouver de temps en temps quelques vieilles
marques jaunes et rouges mal en point. Dommage ! L’endroit pourrait être
charmant.
Après avoir perdu beaucoup de temps, on retrouve un
chemin forestier que l’on va suivre pendant plusieurs km. Pour corser le tout,
on traverse une zone touchée par la tempête de décembre. Nous faisons de larges
détours pour éviter les chablis.
On arrive tout de même à Vertamboz. Un panneau, en
sens inverse, interdit l’entrée de la forêt d’où nous venons !
Après le village, on descend pour traverser le bief
de Cressandon et passer le pont sur le Drouvenant. Un tout petit sentier monte
derrière le château de Boissia. Après ce hameau, le GRP suit la route, passe
sous un tunnel et emprunte l’assise de l’ancienne voie ferrée du tram pour
arriver à Clairvaux-les-Lacs (550 m ). Il se perd alors dans les nouveaux
lotissements bordant la ville.
On rejoint la voiture. Il est 15h. Nous avons mis cinq heures
pour parcourir 10,5 km .
Un record !
Nous repartons rapidement à Saint-Claude : le retard n'était pas prévu et nous n'avons pas encore mangé.
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