dimanche 29 mai 2016

Dimanche 25 mai 1997 : Arrêt-gare de Tancua - Les Rousses.

Nous avons passé la soirée et la nuit dans le Trafic, quelque part sur les flancs de la vallée de la Bienne.

De retour à l'arrêt de Tancua pour 9h, j'entame la dernière étape du GR 559 dans les hautes chaînes.
Je traverse le passage à niveau et emprunte un raidillon entre deux haies. Je tombe sur une maison isolée en contrebas. Par la fenêtre sans rideaux j'entrevois une jeune femme qui déambule dans l'appartement vêtue seulement d'un simple et court tee-shirt...
Un chemin empierré descend alors vers la Bienne. Je croise un torrent qui dévale avec fracas vers la rivière.


Je traverse le canal d'amenée d'une usine électrique isolée en fond de vallée (618 m).
Je franchis la Bienne sur un petit pont. La rivière est tumultueuse, encombrée de troncs d'arbres abattus dans son lit, et interdite à la circulation des canoës-kayaks.
Le GR remonte du fond de la vallée à travers bois, se frayant un passage entre les barres rocheuses qui s'étagent sur le flanc est. Le soleil fuse à travers les frondaisons des hêtres et des sapins. Le sentier débouche derrière deux fermes jurassiennes isolées dans des prés-bois d'altitude. A travers les prairies ensoleillées, je rejoins le village de La Mouille, étendu le long d'un chaînon longitudinal à  913 m. Je poursuis vers l'est par une route forestière. J'emprunte ensuite un chemin d'exploitation jusqu'à une limite de communes, dans le bois du Bevet, à 1100 m. C'est le point le plus haut du GR 559.
Je passe ensuite sur l'autre versant, rejoins un chemin forestier, atteins deux maisons encombrées de pneus et de carcasses de voitures. [De là, on peut quitter le GR et se diriger vers le belvédère du Bechet, dominant la cassure de Morez.]
Le chemin longe le flanc de la montagne, passe devant quelques fermes éparses et rejoint une stèle dominant la vallée. Le GR plonge alors à travers les prés et gagne La Doye, un faubourg de Morez. Je traverse à nouveau, dans sa partie haute, la Bienne qui coule vers le nord et inversera son cours dans la cluse de Morbier pour repartir vers le sud.
Le GR 559 traverse la combe. Il grimpe et coupe la route nationale qui monte aux Rousses, poursuit sous forêt vers un réservoir à ciel ouvert puis rejoint à nouveau la route au hameau de Gouland. Il se poursuit parallèlement à la nationale, en contrebas. Il entre à nouveau en forêt et débouche dans les prés au Sagy-Bas. Coupant une dernière fois la RN, il emprunte un chemin empierré et monte à travers bosquets et prairies. Les grandes gentianes commencent à pousser sur les pelouses des prés-bois.


A une altitude de 1075 m, je débouche alors sur les premières maisons des Rousses. Je traverse des lotissements jusqu'à un carrefour où s'opère la jonction avec le GR 5 (sentier Mer du Nord – Méditerranée). Ici se termine le GR 559.

Remontant le GR 5 vers le centre des Rousses, je rencontre Viviane qui arrive face à moi en Trafic. Il est 13h. Nous mangeons encore en forêt dans la camionnette, avant de rentrer à Arinthod puis à Beaufort.


Fin du GR 559, traversée du Jura d'ouest en est.



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