dimanche 29 mai 2016

Dimanche 8 février 1998 : Barrage de Vouglans – grange Marleille.

Navette avec deux voitures, l'une au point de départ, l'autre à l'arrivée. 

Promenade d'après-midi avec Viviane et la chienne Crunchi, recueillie à la S.P.A.(croisement entre un briard et un berger des Pyrénées). 
Départ du GR de pays Tour du lac de Vouglans depuis le barrage de Vouglans, mur de béton au-dessus du lit de l'Ain. Impression indéfinissable. 
Troisième retenue de France après Serre-Ponçon et Sainte-Croix, cet ouvrage retient prisonnier plus de 600 millions de m³ d'eau. Trois villages ont disparu, noyés par la retenue. Beaucoup de souvenirs sont encore vivaces dans la population qui a dû quitter ses terres lors de la mise en eau. 
A partir de la départementale 60, nous empruntons la route qui traverse sur la crête du barrage. A l’autre extrémité, nous montons par un sentier entrecoupé de marches jusqu’à l’esplanade des blondins de construction de l’ouvrage.
On commence tout d’abord à s’égarer vers le bord du plan d’eau. Il nous faut remonter à flanc au milieu des buis, dans la neige encore présente par plaques importantes. Crunchi tire sur sa laisse, se glisse sous les buissons, nous laissant parfois en fâcheuse posture…
La première partie du trajet est commune avec le GR 9 (sentier Jura – Côte d’Azur). Nous suivons donc les marques blanches et rouges du GR. On s’engage en direction du nord sur une large route forestière empierrée. Puis, à travers les bois et des plantations d’épicéas, on monte vers les ruines d’une ferme. Un chemin humide grimpe fortement en forêt. On emprunte plusieurs sentiers, et l’on atteint un carrefour à 632 m. Le GR 9 s’éloigne vers Moirans-en-Montagne.
Retrouvant le balisage jaune et rouge du GRP, nous continuons vers le nord en serpentant en forêt. Quelques points de vue sur le lac s’offrent à nous de temps en temps, lorsque les arbres dénudés nous en laissent le loisir. On descend vers la vallée enneigée du Murgin dont on entend les cascades. Crunchi, que l’on a lâchée, fonce comme une dératée dans la neige. On franchit le ruisseau sur une passerelle en bois, on remonte dans un pré jusqu’à la ferme dite grange Marleille, juchée sur une éminence à 590 m. Dans le soleil couchant, on y retrouve le Trafic en début de soirée.  

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