Je suis réveillé à l’aube par
le concert des oiseaux mais je me rendors. Plus tard, je bois mon café devant
la tente et lève le camp.
Je rejoins Pont-les-Moulins. Personne ne bouge dans l’hôtel-restaurant. Le
sentier grimpe brusquement par quelques marches derrière les bâtiments et
s’élève en lacets sur un plateau. Il traverse des coupes à blanc dans une
sapinière, aboutit près de la ferme du Bois Rodolphe puis longe une falaise. A
partir d’un gros rocher en forme de champignon, le GR descend dans les gorges
de l’Audeux. Il remonte le lit du torrent, en un parcours souvent glissant. Retrouvant
la forêt, je me dirige vers Silley-Bléfond. Après le village, je rejoins la
ligne de crête qui surplombe à nouveau le Doubs. Je passe devant les ruines
d’un château ; j’arpente la crête sur deux kilomètres.
Ensuite, c’est la descente en
lacets vers la vallée. Je rejoins le hameau de Ougney-le-Bas, franchis le Doubs
et atteins Ougney-Douvot.
Ce village, au bord de la
rivière, est à la pointe du combat contre le grand canal.
Il est 13h30. Je
m’arrête dans un petit restaurant pour y manger. Partout au mur, des photos de
la vallée. C’est l’occasion de discuter avec les patrons.
Je reprends mon parcours, longe
des jardins et monte en forêt. Je chemine maintenant parallèlement à la rive
droite du Doubs d’un côté, et la RN
83 de l’autre. Par champs et taillis, je gagne Petit-Roulans. Ce hameau est situé au pied de la montagne N-D
d’Aigremont qui le sépare de la vallée du Doubs.
Après les habitations, je
m’élève dans une pâture, longe une clôture et franchis des chicanes avant de
serpenter en lisière d’un bois. Je grimpe alors brusquement au sommet de la
montagne et je rejoins un chemin de croix (qui accède sur la gauche à la
chapelle gothique N-D d’Aigremont). Le GR, lui, tourne à droite et va suivre
les pittoresques falaises de Laissey sur 3,5 km . Le bord des falaises est escarpé, le
sentier dangereux et irrégulier. Il se fraye un passage en montées et descentes
fatigantes dans les rochers, et il atteint un belvédère qui domine un
magnifique méandre du Doubs.
Je débouche alors dans une
vaste prairie que je dévale à pic à travers une végétation arbustive. J’arrive
à Deluz, dans la vallée du Doubs. Je
m’assois à la terrasse d’un café en attendant le train.
A
18h53, je prends un train à la petite gare de Deluz pour Besançon, puis de là
un train et un bus jusqu’à Lons-le-Saunier où m’attendra Viviane.
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