dimanche 29 mai 2016

Lundi 24 mai 1999 : Gorges de Noailles - Bugny.

De retour à l'entrée des gorges de Noailles, nous descendons ensemble avec le chien, à 9h, jusqu'à une usine électrique sur la Loue, dans le fond de la vallée. Viviane et Oscar retournent alors vers la voiture et je poursuis seul en forêt.
Je remonte le cours de la rivière sous les frondaisons où perce le soleil. En contrebas, la Loue se fraie un passage sur les rochers calcaires, alors qu'une autre partie du cours d'eau chemine souterrainement jusqu'à l'usine électrique d'où je proviens. 


J'arrive aux sources de la Loue : elles surgissent d'une vaste caverne surmontée par une falaise de plus de cent mètres.
En fait, cette rivière est une résurgence du Doubs et du Drugeon. Le fait a été constaté incidemment en 1901, alors que ses eaux s'étaient trouvées colorées par du Pernod lors de l'incendie des usines à Pontarlier.


Je remonte par une petite route piétonne jusqu'au café-restaurant. C’est une ancienne voie médiévale, creusée par endroits de profondes ornières laissées par les chariots qui venaient faire moudre leur grain à un moulin entraîné par la rivière. Je grimpe à travers bois. Arrivé dans les prairies, je passe sous la chapelle N-D des Anges et rejoins le hameau de Bas-Destray. A partir de là, le paysage change.
Le GR chemine à travers des pâturages, forêts de sapins et villages à l'architecture particulière du Haut Doubs. Zone d'altitude moyenne, c'est le domaine de la futaie résineuse qui constitue la toile de fond de tout paysage du Haut Jura.
Le GR gravit un coteau, débouche sur une petite route communale au milieu des prairies en fleurs et des pâturages rocailleux. Il passe à la ferme isolée des Ferrières et mène à Bugny.
J'y retrouve à 12h30 Viviane et Oscar. 

Nous retournons au bord de la petite route pour manger dans la nature, table de pique-nique dressée sous un bosquet.
Nous rentrons dans l'après-midi chez moi à St-Laurent-en-Grandvaux. 

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