dimanche 29 mai 2016

Dimanche 3 mai 1998 : Barésia-sur-l'Ain - Largillay.

Navette avec les deux voitures.

A 11h, Viviane et moi marchons avec Crunchi au départ de Barésia-sur-l'Ain. Cette fois, il fait très beau. Avec le soleil nous remarquons mieux les belles maisons du village en pierres de taille.
On suit un petit sentier qui mène à une chapelle romane du XIIe siècle au milieu des prés. Non, Crunchi, on n'entre pas dans le cimetière !
Le GRP emprunte un chemin entre des haies qui se dirige à nouveau vers les bords du lac. Viorne obier et bourdaine commencent à fleurir. Nous franchissons un bief, longeons des habitations de loisirs disséminées dans les pins. Le sentier remonte alors sur le plateau jusqu'aux fermes de Pietelle. Il nous reste à suivre maintenant la route départementale au milieu des prés et pâtures pour gagner Patornay, à l'extrémité nord du lac de Vouglans.
On rejoint le pont sur l'Ain où passe la RN 78. Nous atteignons Pont-de-Poitte. Depuis le parapet, on découvre dans le lit de la rivière de magnifiques rochers et marmites sculptés par la force du courant.


A partir du pont, le GRP inverse sa direction générale et tourne de suite à gauche le long de la rive droite de l'Ain. Il passe au saut de
la Saisse (12 m de dénivelé) : de multiples cascatelles s'écoulent, en période de basses eaux, entre des rochers blancs souvent troués de marmites de géants


Il atteint le port de
la Saisse, petit port de plaisance situé à l'entrée nord du lac, là où l'Ain est absorbé par la retenue de Vouglans.
Nous serpentons alors dans des lotissements près d'une zone artisanale. Tonnerre d'aboiements dans les jardins ! Une petite route nous mène à Poitte, primitivement villa gallo-romaine. Ce hameau est à l'origine de Pont-de-Poitte. La construction de moulins et d'une scierie au XIXe siècle « déplacèrent » le village au bord de la vallée de l'Ain.
Nous suivons maintenant vers le sud une petite route dans les prairies. Des orchidées (orchis bouffon, orchis militaire) fleurissent dans les prés. Nous quittons bientôt la route et grimpons par un sentier au sommet de la butte dite de la Condamine (520 m), petite colline dénudée, vestige de l’érosion glaciaire du quaternaire. Nous pénétrons dans un parc à chevaux. Sur la pelouse fleurit l’anémone pulsatille. Vue sur la combe d’Ain et le lac de Vouglans. Nous cheminons sur la crête de la butte puis redescendons à vue au milieu de la pâture.
On va bientôt rejoindre la petite route quittée précédemment pour gagner Largillay. Il est 14h et on a faim. Le soleil darde ses rayons.

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