dimanche 29 mai 2016

Dimanche 16 mars 1997 : Fay - les Yvoires.

Arrivé à 9h avec Viviane, je commence à marcher seul au départ du village.
A partir de Fay, le GR 59 va prendre peu à peu de l’altitude, toujours dans la direction du sud-est, suivant l’orientation générale des plis méridionaux du Bugey.
Le GR s’élève vers deux monts qu’il contourne par leur flanc nord, arrive à un col et se poursuit sur une crête par un sentier dans les buis, aux alentours de 800 m d’altitude. Arrivé à un autre col, il monte brusquement la pente très raide du Crêt de Pont (1059 m). Il redescend tout aussi brusquement sur l’autre versant et se dirige vers un carrefour routier.
Emergeant de la brume, je m’arrête un instant pour boire de l’eau et manger un fruit ; et je continue le long d’une route forestière latérale avec laquelle je change de ligne de crête. J’atteins des pâtures. Après avoir contourné une hauteur désertique, j’arrive à un abreuvoir, la Fontaine Froide. Je grimpe au milieu des pâturages et me dirige vers le mont Frioland (calvaire de Portes et table d’orientation). Avant d’atteindre le calvaire à 1029 m, j’oblique dans les pelouses et descends rejoindre le chemin forestier précédent qui mène à la D73, près de la combe du Maitant.
J’y retrouve Viviane à 13h. Nous mangeons ensemble dans le Trafic puis je reprends mon parcours.

Le GR 59 se situe maintenant au sud-ouest de la grande cassure transversale, la cluse des Hôpitaux.
Le Bas Bugey, bien protégé des influences nordiques, revêt un caractère original, presque méditerranéen, souligné par la présence du chêne pubescent et du buis. Cette végétation calcicole, à côté des plateaux désertiques assez semblables aux causses où le calcaire affleure presque nu, côtoie aussi des tourbières, reliques des glaciations.
Je grimpe bientôt sur le Crêt, culminant à 976 m et s’allongeant entre deux combes. Sur les hauteurs, d’abord sous bois puis à travers les broussailles, j’arpente la cime sur toute sa longueur, toujours vers le sud-est. De l’autre côté, je débouche dans les broussailles sur Ordonnaz, village niché entre deux monts, et passage entre les deux combes.
Je continue en face par de petites routes qui s’élèvent peu à peu. Une ancienne route mal entretenue m’amène à 1000 m et débouche sur une pelouse d’altitude. Entre-temps, le soleil a fait sa réapparition.

Viviane m’attend là avec le Trafic, pour 16h. Nous poursuivons jusqu’à la fin de la route un peu plus haut, au lieu-dit les Yvoires (1068 m), refuge d’un ski-club, au milieu des prairies.

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