Nous
partons avec les deux voitures dans l’Ain. Viviane me laisse à Sénissiat.
Belle journée ensoleillée de
printemps.
Je traverse la voie ferrée,
enfile mes chaussures de marche à un arrêt de bus et commence à randonner à
10h45.
Je traverse Sénissiat. Je
marche le long d’une petite route jusqu’à Journans : les premières caves de
vins du Bugey apparaissent. Après la traversée du village, je grimpe en écharpe
sur les flancs de la montagne de Journans, rejoins la crête.
Le GR se poursuit vers le sud
sur la corniche du Revermont, dominant la Bresse. Il passe à côté d’une plate-forme d’envol
de deltaplanes. Il débouche dans des pâtures, sur un plateau, et descend dans
un talweg. Il contourne une colline
derrière laquelle se niche St-Martin-du-Mont, village caractéristique
perché au-dessus de la plaine.
Je m’y arrête pour boire une
bière avant de remonter vers le mont de la Vavre. Je mange en cours de chemin.
Après cette dernière hauteur au
sud, le GR 59 change de direction et oblique latéralement vers l’est, quitte le
Revermont. Il rejoint un col, se poursuit entre prairies et bois. Il franchit
le Suran, une rivière en provenance de la Petite Montagne ,
puis entre dans Saint-André. Ensuite, le long d’une route de campagne, il
chemine dans les prairies fleurissantes, rejoint l’autoroute A40 qu’il traverse
sur un pont, et débouche au-dessus de Neuville-sur-Ain.
Aux premières maisons, je
contourne l’agglomération ; et je descends vers le Port, dans la vallée de
l’Ain. C’est là que je retrouve le Trafic à 16h.
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