Jonction avec le GR 590 dans le
village d’Alaise : parcours commun.
Je triche avec le GR 59 : face
à un calvaire, dans la matinée, je m’engage en voiture sur le sentier de grande
randonnée dans un chemin de terre qui, à travers champs, gagne la forêt. Je
roule pendant 5 kilomètres
sur une piste enneigée au travers des chênes et des hêtres ; je rejoins un
carrefour avec la D 492,
à 540 m
d’altitude.
Je
gagne ensuite Salins-les-Bains. Je reviens alors en auto-stop jusqu’au
carrefour.
Le GR 590 se poursuit vers
l’est. Le GR 59 emprunte un chemin qui se dirige vers la M.F. (maison forestière) du Bas des Terres. Le
chien local me fait comprendre que je dois passer mon chemin. OK ! A hauteur
d’une fontaine à blason, je fuis sous une ligne électrique dans le département
du Jura ! Je rejoins bientôt la route puis, à la corne d’un bois, je remonte
vers le nord. Je continue par un layon et je retrouve peu à peu la neige.
A nouveau dans le Doubs, je
franchis des barres rocheuses, descends dans un bois de sapins, rejoins un
large chemin. Temps mitigé : de brutales chutes de neige, puis du soleil. Je
m’arrête sur des arbres coupés en bord de chemin pour manger.
Quand je reprends mon parcours
qui longe un ruisseau, je passe à côté d’une fontaine pétrifiante, provoquée
par le ruissellement de l’eau sur le calcaire. J’arrive au Gour de Conche : une
très belle cascade sur un petit ruisseau, au début d’une vallée encaissée.
Après le pont, je monte vers l’ouest en longeant la limite des départements du
Doubs et du Jura. Je contourne un pré et me retrouve définitivement dans le
Jura.
Le parcours devient plus
montagneux, le dénivelé plus important. Je rejoins une large route forestière
à une altitude de 800 m . A demi-enneigée, elle me conduit jusqu’au mont Poupet (850 m ),
point culminant et premier obstacle de toute la région : point de vue sur la
plaine de Bresse et le plateau de Côte d’Or.
Je descends vers
le sud jusqu’à un belvédère : point de vue sur les plateaux et chaînons du
Jura. J’emprunte un sentier à flanc de montagne et rejoins une route départementale.
La neige a disparu.
En haut d’une sapinière, je
passe à la chapelle de Clucy (638
m ). Là, je retrouve un peu de neige. Un chemin descend
alors vers le village du même nom. Par une route empierrée à travers les prés,
j’atteins Baud, joli hameau dominant la vallée de la Furieuse. Le GR
contourne le flanc de la montagne, sous le fort Belin, et gagne Salins-les-Bains (331 m ).
Ville bâtie toute en longueur
dans l’étroite vallée de la
Furieuse , elle a conservé des fragments de remparts et de
vieilles tours. Lacuzon, le héros
franc-comtois, y tira en 1674 ses derniers boulets sur les troupes françaises.
Les salines y étaient déjà exploitées du temps des Romains. Aujourd’hui les eaux salées ne sont plus utilisées que pour
l’établissement thermal.
J’arrive à Salins peu avant la
tombée de la nuit. Je vais boire une bière dans un bistro, avant de repartir
pour Arinthod.
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