De retour à l'entrée des gorges de Noailles, nous
descendons ensemble avec le chien, à 9h, jusqu'à une usine électrique sur la Loue , dans le fond de la
vallée. Viviane et Oscar retournent alors vers la voiture et je poursuis seul
en forêt.
Je remonte le cours de la rivière sous les
frondaisons où perce le soleil. En contrebas,
J'arrive aux sources
de la Loue :
elles surgissent d'une vaste caverne surmontée par une falaise de plus de cent
mètres.
En fait, cette
rivière est une résurgence du Doubs et du Drugeon. Le fait a été constaté incidemment
en 1901, alors que ses eaux s'étaient trouvées colorées par du Pernod lors de
l'incendie des usines à Pontarlier.
Je remonte par une petite route piétonne jusqu'au
café-restaurant. C’est une ancienne voie médiévale, creusée par endroits de
profondes ornières laissées par les chariots qui venaient faire moudre leur
grain à un moulin entraîné par la rivière. Je grimpe à travers bois. Arrivé dans
les prairies, je passe sous la
chapelle N-D des Anges et rejoins le hameau de Bas-Destray. A
partir de là, le paysage change.
Le GR chemine
à travers des pâturages, forêts de sapins et villages à l'architecture
particulière du Haut Doubs. Zone d'altitude moyenne, c'est le domaine de la
futaie résineuse qui constitue la toile de fond de tout paysage du Haut Jura.
Le GR gravit un coteau, débouche sur une petite
route communale au milieu des prairies en fleurs et des pâturages rocailleux.
Il passe à la ferme isolée des Ferrières et mène à Bugny.
J'y retrouve à 12h30 Viviane et Oscar.
Nous retournons au bord de la petite
route pour manger dans la nature, table de pique-nique dressée sous un bosquet.
Nous rentrons dans l'après-midi chez moi
à St-Laurent-en-Grandvaux.
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