dimanche 29 mai 2016

Dimanche 4 avril 1999 : Montfaucon - chapelle St Maximin.

Le GR 595 débute à Montfaucon  (département du Doubs),  un village perché  à  500 m d'altitude au-dessus de la boucle du Doubs qui enserre la ville de Besançon.
C’est le week-end de Pâques. Je commence mon parcours à 11h30 là où m’a déposé Viviane, au centre du village, sur la place de l'église, carrefour du GR 59 et du GR 595. Notre jeune chien Oscar (de race golden retriever), âgé de 8 mois, m'accompagne.
Nous descendons en direction de l'est, arpentant les rues du village jusqu'au bas de la butte. Après quelques difficultés de repérage, nous traversons quelques routes à grande circulation. Plongeant alors brusquement derrière un parapet, nous disparaissons à travers les prés, dans un chemin caillouteux entre des haies. Nous atteignons bientôt le hameau de La Couvre, ensemble de fermes isolées.
A partir de là, le GR 595 emprunte une ancienne voie romaine qui se dirige tout droit vers le marais de Saône : 800 ha de marais sur un plateau à 380 m d’altitude. Son irrigation permet d'utiliser de vastes terrains en pâturages. Certains endroits inondés restent des zones humides stagnantes. Des plantations d'épicéas, aulnes glutineux et pins sylvestres peuplent le marais. Oscar, grand amateur de flaques, avale de l'eau putride et des algues. Nous débouchons sur le hameau de Petit Saône. Oscar se précipite : Viviane nous attend à l'entrée du village. Une hermine traverse le chemin à hauteur d'un petit pont.
Nous mangeons dans le Trafic. Oscar n'a pas faim; il est malade ! D'autres hermines repassent sur le chemin (à moins qu'il ne s'agisse de la même)... 

L'après-midi, je poursuis seul mon parcours. Après le hameau, le GR traverse des prés et des champs, rejoint une route départementale qui mène en quelques kilomètres au centre de Mamirolle. Je traverse le village niché sous le versant d'un premier gradin de l' « escalier » du Jura.
Le GR monte au-dessus d'une ancienne carrière puis entre en forêt pour atteindre le plateau de Foucherans. Epicéas et pins noirs ont été plantés au début du siècle sur ces terrains abandonnés par l'agriculture. Après un point coté 592, je redescends à proximité d'un sentier botanique élaboré par les enfants d'une école. J'atteins la chapelle Saint Maximin, isolée en lisière de forêt. Une famille endimanchée y joue aux boules.
Je retrouve Viviane et Oscar à l'entrée de Foucherans, en contrebas de la chapelle.

Nous faisons une virée avec le Trafic dans les alentours, attendant que les joueurs de boules aient quitté le site.


Nous revenons alors nous installer aux abords de la chapelle où nous allons passer la soirée. Je ferai encore une promenade avec le chien jusqu'à la tombée de la nuit.

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