A 14h, de retour aux Yvoires avec Viviane, je me prépare dans le
Trafic et entame ma randonnée. La prairie est devenue une pâture où paissent de
jeunes bêtes.
Le GR emprunte alors un chemin
carrossable qui grimpe en forêt jusqu’à un pylône des Télécommunications, à 1165 m d’altitude. Nous
reviendrons dans la soirée à cet endroit pour y passer la nuit. Je poursuis en
un chemin caillouteux dans le bois du Mollard de Don. J’atteins une pelouse
d’altitude et, par une sente herbeuse, je grimpe par son flanc nord vers le Mollard de Don (1217 m ), deuxième sommet du
GR 59 après le Ballon d’Alsace. Relativement essoufflé, je me repose au sommet,
assis dans l’herbe de cette belle pelouse sèche.
Je dévale rapidement le versant
sud au milieu de la prairie. J’atteins un col. De là je vais suivre la cime
horizontale du mont Pela sur toute sa longueur, à 1152 m , sur une étroite
sente de crête. Des motos « vertes » trouvent pourtant le moyen de
m’y doubler, n’ayant cure des dégâts causés sur ce milieu fragile.
Le GR rejoint une table
d’orientation dominant Innimond, puis il chemine sur une étroite crête dans la
rocaille jusqu’à un calvaire. Il bifurque vers l’ouest sous la falaise de la Cra , par un sentier sous bois.
Puis à travers des prés parsemés de haies, de talus, de rocailles, il parvient
à Innimond, en fond de combe.
Géologiquement situé dans une région fossilifère, ce village était avec
Marchamp et Cérin en bordure de l’immense mer de l’ère secondaire.
Viviane m’attend dans la soirée
à l’entrée du village.
Nous
retournons avec le Trafic passer la soirée et la nuit dans la nature, sous le pylône
près des Yvoires où je suis passé ce matin.
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