dimanche 29 mai 2016

Lundi 31 mars 1997 : Bois du Crêt de Pieutet - Marigny.

Lundi de Pâques, aux abords du bois du Crêt de Pieutet, avec Viviane, Gilbert, mon frère Pierre et ma belle-sœur Sylvie.
On se prépare pour une randonnée à la journée : chaussures, musette, cartes...


Viviane et Sylvie repartent avec le Trafic. A 11h15, je commence à marcher avec Gilbert, Pierre et sa petite chienne Hélice (ou Oceidar pour les intimes).
Nous rejoignons le GR. Nous nous engageons en lisière, remontant vers le nord-est dans des friches buissonnantes de ronces et genévriers, au milieu de jeunes pins. Le sentier serpente sur le versant ensoleillé. Il faut porter le petit chien : il pourrait avoir mal à ses « papattes »! C'est vrai que ça doit piquer...
On rejoint la route départementale qui, franchissant la côte, descend sur Châtillon. Beau point de vue. Le sentier s'engage dans des pelouses et arrive sur le bourg, perché sur le flanc d'une butte dominant la combe d'Ain qui sépare le plateau lédonien des seconds plateaux. Nous traversons le village, descendons dans la combe.
Nous allons maintenant suivre pendant trois km un large chemin empierré qui se dirige tout droit vers le nord-est, à travers les prés et les champs, le long de la combe d'Ain, sous les crêtes de la côte de l'Euthe. Partout fleurit le coucou des prés (primevère officinale). Le parcours, emprise d'une ancienne voie ferrée, est un peu monotone.
Au loin, on aperçoit le toit du Trafic. Oceidar se précipite. Arrivés à hauteur d'une ancienne gare désaffectée, nous retrouvons à 13h Viviane et Sylvie qui ont dressé les tables de camping dans la nature (avec la nappe, s'il vous plaît, et le pastis qui nous attend).


Nous prenons le repas tous ensemble. Plus tard, Viviane joue à la pétanque avec Sylvie et Pierre : elle leur fout une raclée…


Gilbert, Pierre et moi repartons à 15h. Nous continuons dans la même direction le long de la côte puis obliquons latéralement vers le sud-est. Par un large chemin, nous traversons un bois de pins puis descendons vers le lit de l'Ain. On franchit la rivière par un pont sur un tranquille méandre où  évoluent des poissons.
A hauteur d'une usine électrique, on grimpe à travers prés la côte opposée pour se retrouver sur une petite route mal entretenue qui nous amène sur le plateau de Champagnole (deuxième marche de l'escalier du Jura). On entre alors dans Marigny, village vivant essentiellement des retombées touristiques du lac de Chalain tout proche.
Il est 16h30, Viviane et Sylvie nous attendent sur la place du village. Nous buvons une bière devant le Trafic.

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