Lundi de Pâques, aux abords du bois du Crêt de
Pieutet, avec Viviane, Gilbert, mon frère Pierre et ma belle-sœur Sylvie.
On se prépare pour une randonnée à la journée :
chaussures, musette, cartes...
Viviane et Sylvie repartent avec le Trafic. A 11h15,
je commence à marcher avec Gilbert, Pierre et sa petite chienne Hélice (ou
Oceidar pour les intimes).
Nous rejoignons le GR. Nous nous engageons en
lisière, remontant vers le nord-est dans des friches buissonnantes de ronces et
genévriers, au milieu de jeunes pins. Le sentier serpente sur le versant
ensoleillé. Il faut porter le petit chien : il pourrait avoir mal à ses
« papattes »! C'est vrai que ça doit piquer...
On rejoint la route départementale qui, franchissant
la côte, descend sur Châtillon. Beau point de vue. Le sentier s'engage dans des
pelouses et arrive sur le bourg, perché sur le flanc d'une butte dominant la
combe d'Ain qui sépare le plateau lédonien des seconds plateaux. Nous
traversons le village, descendons dans la combe.
Nous allons maintenant suivre pendant trois km un
large chemin empierré qui se dirige tout droit vers le nord-est, à travers les
prés et les champs, le long de la combe d'Ain, sous les crêtes de la côte de
l'Euthe. Partout fleurit le coucou des prés (primevère officinale). Le
parcours, emprise d'une ancienne voie ferrée, est un peu monotone.
Au loin, on aperçoit le toit du Trafic. Oceidar se
précipite. Arrivés à hauteur d'une ancienne gare désaffectée, nous retrouvons à
13h Viviane et Sylvie qui ont dressé les tables de camping dans la nature (avec
la nappe, s'il vous plaît, et le pastis qui nous attend).
Nous prenons le repas tous ensemble. Plus tard,
Viviane joue à la pétanque avec Sylvie et Pierre : elle leur fout une raclée…
Gilbert, Pierre et moi repartons à 15h. Nous
continuons dans la même direction le long de la côte puis obliquons
latéralement vers le sud-est. Par un large chemin, nous traversons un bois de
pins puis descendons vers le lit de l'Ain. On franchit la rivière par un pont
sur un tranquille méandre où évoluent des
poissons.
A hauteur d'une usine électrique, on grimpe à travers
prés la côte opposée pour se retrouver sur une petite route mal entretenue qui
nous amène sur le plateau de Champagnole (deuxième marche de l'escalier du
Jura). On entre alors dans Marigny,
village vivant essentiellement des retombées touristiques du lac de Chalain
tout proche.
Il est 16h30, Viviane et Sylvie nous attendent sur
la place du village. Nous buvons une bière devant le Trafic.
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