Réveil agréable sous le chant
des oiseaux.
Je lève le camp à 9h,
m’apprêtant à traverser la trouée de Belfort.
Par la route je rejoins
Corcelles, puis par un chemin de terre j’atteins le hameau de La Chapelle. Suivant
une petite route, le GR pénètre dans le département du Doubs, atteint Gémonval
puis se dirige vers Courbenans. A l’angle d’un bois avant le village, il
repasse en Haute-Saône, franchissant un petit pont.
Je gagne le sommet du bois de la Pérouse (534 m ) : au loin, les
premières falaises calcaires du Jura. Descente sur Courchaton. Pendant tout ce
trajet, le soleil monte dans le ciel. J’en attrape un coup de soleil sur les
bras.
Après avoir traversé le
village, je mange dans l’herbe au bord de la route, en face des ruines d’un
château. Obligé de me couvrir les bras, j’enfile un sweat-shirt pour repartir
sous le soleil. Agréable, avec le sac à dos déjà lourd !
J’arrive à Grammont : maison à
tourelle octogonale au centre, et église à toit bulbeux. A la sortie du
village, la motte de Grammont sur la gauche, où s’élève actuellement une statue
de la Vierge ,
supportait auparavant un château du XIVe siècle.
A nouveau dans le département
du Doubs, je me dirige vers Bournois. Jonction avec le GR de pays Châteaux et villages de Haute-Saône. Vers
l’ouest, à travers bois et champs, je gagne Abbenans. Puis, par prés et bois,
j’atteins un calvaire à l’est du village
de Cubry. Je contourne la propriété du château de Bournel puis gravis la
première barre rocheuse du massif jurassien.
J’atteins le sommet de la
colline à 472 m ,
m’arrête à un belvédère puis longe la falaise calcaire. Vue plongeante sur le
village de Nans en contrebas. Je poursuis sur le plateau, arrive à un abri forestier,
rencontre le GRP des 7 Rivières puis descends sur Uzelle.
Il est 18h. J’ai fait 30 km aujourd’hui. C’est
suffisant !
J’entre dans le village,
assoiffé. Je cherche une épicerie, mais aussi un café. Je trouve une enseigne
de bistro : une dame seule sort une bière du frigo de sa cuisine. On discute un
peu. Elle fait ça pour passer le temps ; elle n’a pas beaucoup de clients...
Je quitte le village en
direction du sud. Au bout d’un kilomètre, je repère un pré sur le bas-côté de
la route qui pourrait me convenir pour bivouaquer. Je m’installe en contrebas,
protégé de la vue de la route par un bosquet. Je passe la soirée au bord de la
tente.
Des enfants traversent les
prés, passent à côté de moi, disparaissent dans les bois environnants...
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