Je
suis en congé pour la semaine.
A
8h30, je prends le train pour Belfort. De là, je rejoins à pied et en stop
Ronchamp.
Sac à dos chargé pour quatre
jours de randonnée, je commence à marcher au départ de Ronchamp, à midi.
Le GR 59 va parcourir le vieux
pays minier vers le sud, dans la zone sous-vosgienne.
Traversant le Rahin, je quitte
la ville par le chemin des anciens terrils. Je longe l’ancien puits de mine du
Magny et m’arrête à la croisée des chemins près d’un étang pour casser la
croûte.
Je reprends mon parcours en
montant dans le bois. Je rejoins une large route forestière que j’emprunte
jusqu’au lieu-dit Fontaine-Robert (source captée). Par une succession de
chemins de coupe dans la forêt du Chérimont, je rejoins à nouveau la route
forestière et atteins un carrefour, là où j’étais passé l’an dernier lors de la
reconnaissance de mon parcours nord-sud. Là, je quitte le parc naturel régional
des Ballons des Vosges.
Je poursuis sur la crête à une
altitude de 500 m
: bornes de 1740, armoriées des trois cornes de cerf du Wurtemberg.
Brusquement un chemin de coupe
descend fortement sur Belverne par la Côte. Je traverse ce village dont l’église, la
fontaine-lavoir et les maisons anciennes sont en grès rose. Géologiquement, on
est bien toujours dans les Vosges. On est aussi dans l’ancien pays de
Montbéliard, avec ses clochers à bulbe.
Grimpant sur la Côte Renard , je
redescends par des chemins de coupe vers le sud, jusqu’au ruisseau des
Terriers. J’atteins ensuite, dans la vallée, le village de Courmont. Le sac à
dos pèse sur mes épaules. Et de plus il fait chaud. Je m’arrête dans un petit
bistro pour boire un coup.
A la sortie du village, je
prends la petite route de la Côte
des Chênes puis je m’engage dans un chemin herbeux qui monte dans le bois du
Triage. Plus tard, une allée forestière toute droite me mène à Saulnot,
dans la trouée de Belfort.
L’histoire de ce village est liée à l’existence de sources salées
exploitées très anciennement. Les comtes de Montbéliard se servaient des puits
pour concurrencer les salines du comté de Bourgogne.
Il est 18h. A l’entrée du
village, je fais une halte dans un bistro pour boire quelques bières et me reposer
après ces 21 km
parcourus dans l’après-midi. Je ne suis pas pressé. J’ai l’intention de m’arrêter
dans le coin.
Je traverse alors tout le
village et emprunte la petite route en direction de Corcelles. Au point culminant
(414 m ),
je m’introduis dans un pré, à côté d’un petit bosquet, pour m’y installer.
Assis dans l’herbe, j’ai une belle vue sur les Vosges saônoises que je viens de quitter. Je monte la tente et je mange sur place. Des lapins courent dans les prés.
Je me glisse sous la tente à la
tombée de la nuit.Assis dans l’herbe, j’ai une belle vue sur les Vosges saônoises que je viens de quitter. Je monte la tente et je mange sur place. Des lapins courent dans les prés.
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