dimanche 29 mai 2016

Lundi 17 janvier 1994 : Quingey - Alaise.

Depuis Arinthod, je pars en voiture dans le Doubs.
De 9h30 à 17h, je vais marcher sur le GR 59 par petits tronçons aller-et-retour, rejoignant la voiture à chaque fois, puis la déplaçant un peu plus loin.

A partir de Quingey, le sentier pénètre dans le domaine forestier. Les quelques localités traversées n’offrent guère de possibilité d’hébergement.
Franchissant la Loue, le GR longe un terrain de camping, traverse une pâture et s’engage dans un sentier boueux sous forêt qui borde la rivière. Au bout d’un moment, je quitte les bords de la Loue et monte par un chemin de plus en plus enneigé jusqu’à Cessey. Après le village, le sentier gravit la colline et rejoint la D101.

S’orientant plein sud, le GR s’engage alors dans une allée forestière et se poursuit en forêt, dans une neige qui s’épaissit. D’ailleurs, en cours de route, il se remet à neiger pendant quelques temps.

A hauteur de Goux-sous-Landet, le GR se poursuit à nouveau sur un chemin forestier puis débouche sur une vaste clairière immaculée. Il rejoint alors une route qu’il emprunte et coupe par deux fois.

Encore trois km en forêt dans la neige ou la boue. Je m’arrête pour manger un repas tiré du sac, sur un banc, les pieds dans la neige, juste avant les premières maisons de Bartherans.

Après le village, le GR continue sur route puis sous forêt, longe une grande pâture, descend à hauteur d’une décharge puis rejoint Myon.

Le sentier blanc et rouge traverse le village et, après un pont, pénètre en forêt. Silence feutré des grands espaces forestiers sous la neige.
Franchissant une crête, il se dirige sur le village d’Alaise.
Ce village a soulevé à la fin du siècle dernier de vives controverses entre archéologues. Il a été l’un des lieux présumés de l’emplacement d’Alésia, l’oppidum gaulois de Vercingétorix : analogie des toponymes, existence de lieux-dits paraissant conserver des souvenirs de la bataille. Cette thèse a été abandonnée rapidement.
Au centre du village, une sculpture est dédiée à Alphonse Delacroix, l’architecte à l’origine de cette thèse.

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